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Ses couleurs et son nom

Ses couleurs ? Le noir et le blanc. Et ce pour deux raisons : d'abord parce que le créateur du club aimait bien cet assortiment, ensuite parce que, sortant des sempiternels bleu et blanc, rouge et blanc, vert et blanc, peu de clubs avaient adopté le noir et blanc non seulement en Corse et toutes les disciplines confondues, mais encore sur le continent.

Son nom ? Le Handball Ajaccio Club parce que son sigle choisi était le HAC, strictement identique à celui du Havre Athlétic Club, qui est le tout premier club de football créé en France. Et comme le Handball Ajaccio club était lui aussi, dans cette discipline, le tout premier fondé en Corse, cela donnait une petite réaction d'orgueil à son créateur désirant ainsi marquer le territoire de son association.

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Les premiers joueurs

Ayons garde d'oublier les noms de ceux qui composèrent la première équipe du club. Ils s'appelaient René Gigon, Etienne Leandri, Félix Pinelli, André Mari, Jeannot Pieri, Boulongne, Rey, Michel Martinetti, Christian Canesi, Emile Ballestracci, Albert Rodier, et quelques autres encore. Qui devaient être suivis par les Jean-Paul Volto, Angeot Piccioli, Jean-Louis Salini, Henri Franceschi, Jean-Claude Rivano. C'était l'époque durant laquelle le HAC a remporté ses titres de champion de Corse, au temps où notre département n'était que District au sein de la ligue Provence - Côte d'Azur. Peu de temps après, l'association devait créer sa section de seniors féminines qui s'adjugeait tous les premiers titres de champion de Corse, échouant presque à tous coups en finale de la Coupe de Corse face à un GFCA, entraîné par Jean-Pierre Pannequin, et qui s'en était fait une véritable spécialité. Portaient alors, entre autres, le maillot blanc et noir Nanny Parenti, Dominique Bourbon, Annie Benalassa, Marie-Paule Calzaroni, Paule et Lucie Gentili, Denise Porcu, Cathy Cau, Simone Fogacci, Nicole Raybier.

Sans oublier celles qui prirent la suite : les soeurs Soldati, dont Pierrette; Marie-Jo et Gaby Guidicelli, Marie-Antoinette Pulina, aujourd'hui vice-présidente; ou encore Anna Pirrolu; et Michèle Lafrancesca, pendant de longues années notre Secrétaire Générale, Cathy Morazzani enfin, pour ne citer que celles-ci.

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Les « Magnifiques Anciens »

Dans cette rubrique, il serait évidemment impossible de citer tous les joueurs qui ont porté un jour ou l'autre les couleurs du club. Mais dans l'équipe des Minimes, puis des Cadets, citons ceux qui, au fil des ans, sont allés renforcer d'autres clubs, ce qui demeure l'une des grandes fiertés du HAC : Marc Santarelli que l'on ne présente plus, Antoine Deriu qui évolua au GFCA avant de revenir à ses origines. Il fut entraîneur des seniors féminines, avant de devenir celui des minimes, des seniors masculins, Trésorier et vice-président. Plus tard, Patrick Mondoloni, Michel Seta, Vincent Lanfranchi, autant d'anciens élèves de l'inimitable et précieux Ralf Paone.

Aujourd'hui, notre handball masculin se redresse quelque peu. C'est également le cas de nos féminines, tant chez les jeunes que chez les anciennes qui accumulent les titres de championnes de Corse, de vainqueurs de la Coupe de Corse et même de l'annuel « Trophée Marie-Ange-Brigato ».

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Le Handball Corse

A Ajaccio d'abord...

Le handball est né en Corse en 1962. Tout au moins sous sa forme fédérale. Car auparavant, il était certes pratiqué, mais uniquement dans le cadre scolaire au sein duquel il ne fut connu, puis « vulgarisé », que grâce à un « prof de gym », comme l'on disait alors ; il s'agissait de Jean Grenier, arrivé du continent et muté au lycée Fesch. L'épouse de celui-ci, également professeur d'éducation physique, exerçait pour sa part à l'Ecole Normale de Filles, dans des locaux situés cours Grandval, près de la Grotte, aujourd'hui occupés par des services du Conseil Général de Corse-du-Sud. C'est en grande partie grâce à elle que le handball scolaire fut pratiqué à l'époque au niveau féminin, à Ajaccio. A Bastia, sensiblement dans le même temps, c'est encore par l'intermédiaire d'un « prof » d'EPS, M. Lalanne, que le handball se pratiqua dans le milieu scolaire, principalement dans la cours du lycée Marbeuf par laquelle passèrent tant de potaches. En 1962, un groupe d'anciens élèves, tant du lycée Fesch de Jean Grenier que du Cours Complémentaire (école de la rue Forcioli-Conti) de Louis Ambrogi, décidèrent de fonder un club. Tous avaient effectivement quitté la vie scolaire où ils n'avaient d'ailleurs pu pratiquer durant leurs deux, ou leur dernière année de « potache ». En effet, la catégorie juniors-seniors n'existait pas encore. Devant donc s'arrêter après avoir été juniors, ils avaient donc une opportunité de retrouver leur sport favori dans le « civil ». C'est donc à l'initiative de José Denobili que fut créé le tout premier club en Corse, c'est-à-dire le HAC (Handball Ajaccio Club). Mais si s'entraîner est bien, jouer est quand même bien mieux. Alors, faute de pouvoir le faire avec d'autres clubs dans l'Ile (ils étaient encore les seuls), les « blanc et noir » multiplièrent les confrontations avec des équipes occasionnelles telles que celles des professeurs d'EPS d'Ajaccio qui se regroupaient pour la circonstance face à leurs anciens élèves, ou bien encore des vacanciers du syndicat IG Métal de Dusseldorf, présents durant les beaux jours dans un camp des alentours de la tour de Capitello, sur la rive sud du golfe.

...Puis à Bastia...

Bastia ne devait pas être en reste. Et ce grâce à « Coco » Novelli qui créait la section Handball du R.C.B. (Rugby Club Bastiais) sous le maillot rayé « Jaune et Noir ». D'autres matches amicaux purent alors se jouer, tant au lycée Marbeuf à Bastia, que sur l'aire en terre battue du Stade Municipal, installation qui nous apparaît comme rudimentaire avec le recul du temps, mais qui en son temps était la seule structure à vocation sportive de la ville d'Ajaccio où évoluaient aussi bien les scolaires du lycée Fesch que les « civils ». Les basketteurs, par exemple.

...et ailleurs !

Le train semblait mis sur les bons rails lorsque se créèrent d'autres clubs : la section des « Rouge et Bleu » du GFCA, l'ASPTT d'Ajaccio au maillot rayé rouge et noir, avec les profs de gym du lycée Fesch que furent Jacques Tricaud, Dumè Luccioni, Georges Corazzini, Cerviotti. Club dans lequel furent formés des éléments tels que Loulou Peres. Et Jeff Colonna. Et puis un club à l'Ile-Rousse, sous l'égide de Valli qui avait pratiqué alors qu'il était jeune pensionnaire à l'Ecole Normale de Garçons à Ajaccio, boulevard Albert 1er, en compagnie de Raymond Montet et d'Ange Pantaloni, sous la direction de Jean Tarquiny. Valli sera par la suite doublement aidé par Patarozzi et le longiligne Vergnes, eux aussi ex normaliens.